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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1892-1904, 1905.djvu/23

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LA TABLE



                                  À Alphonse Lemerre

DANS la salle enfumée où s’agite et s’enferme
Tout entière la vie intime de la ferme,
— Où l’on mange, où l’on veille, où l’on prie, où l’on dort,
Large et lourde et taillée à simples coups de hache,
Est la table où chacun s’en vient, après la tâche,
S’asseoir une heure afin d’en repartir plus fort.