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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1905-1918, 1921.djvu/21

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SAVOIR VIEILLIR

Savoir vieillir, quel art, mais combien difficile !
Que de ferme vouloir il y faut et quels dons !
Que de victoires sur notre orgueil imbécile !
Que de renoncements cruels et d’abandons !


Vieillir, se l’avouer à soi-même et le dire
Tout haut, non pas pour voir protester les amis,
Mais pour y conformer ses goûts et s’interdire
Ce que la veille encore on se croyait permis ;