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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1905-1918, 1921.djvu/41

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En route, amis ! — Et, tout d’abord,
Sous ces houx à l’abri du nord
Regardez, presque a ras de terre ;
Quoique vêtu comme un notaire,
Entre deux couplets de chanson,
Le merle, devenu maçon,
Bâtit son nid en grand mystère.

Entrons au bois ; les yeux en l’air 1
Entendez là-haut ce chant clair !
C’est l’alléluia de la draine :
Son nid ne peut être bien loin ;
Scrutez l’enfourchure du chêne :
Elle l’y pose comme un coin,
Revêtu de mousse avec soin.