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Mais, là-bas, un geai qui s’effare
Fait sonner son aigre fanfare
Et fuit d’arbre en arbre en jurant.
C’est l’oiseau le moins endurant :
Quand il quitte son nid, s’il sacre,
C’est le prélude qu’en rentrant
Tout finira par un massacre…
Voici le vallon redouté
Où filtre une avare clarté
Du haut des hêtres centenaires.
Sur l’un d’eux, un gros nid sans art,
Ainsi les aigles font leurs aires ;
C’est la demeure du busard
Qui porte un lièvre dans ses serres.
On consulte. Qui grimpera
Là-haut ? Nul n’ose… On reviendra
Dimanche, avec la carabine
De l’oncle Jean, et l’on tuera
Sur son nid l’oiseau de rapine,
Avec lequel, aux basses-cours,
On quêtera des œufs huit jours.