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Page:Fabre - La Plante (1876).djvu/326

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LA PLANTE

car il prévient les causes de dépérissement dans les générations successives, où le moindre trouble vital irait s’aggravant par une hérédité que nul secours étranger ne viendrait interrompre.
Fig. 159. Primevère.
Il est reconnu, en effet, que fertilisée par son propre pollen, une fleur donne des semences en général moins robustes que lorsque la poussière vivifiante lui vient d’une autre fleur. Au moyen de ce concours, la plante qui fournit le pollen associe ses propres