derai seulement à Jules ce qu’il pense maintenant de ces animaux qu’il qualifiait de hideux au début.
Jules. — Franchement, mon oncle, ils m’inspirent plus d’intérêt que de répugnance. Leurs ailes singulières, façonnées aux dépens des mains, leur nez prodigieux et leurs immenses
L’oreillard. oreilles qui suppléent à la faiblesse de la vue, leurs joues gonflées en poches de réserve, m’ont beaucoup intéressé.
Émile. — Les abajoues, où la bête met son gibier confire, et le nez qui flaire l’orage m’ont le plus amusé.
Louis. — Pour moi, je n’oublierai jamais de combien d’ennemis les chauves-souris nous délivrent.
Paul. — Vous comprenez maintenant, je l’espère : utiles en détruisant une foule d’insectes ravageurs, dignes de notre attention par leur singulière structure, les chauves-souris ne