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débarrassent de la partie la plus difficile à admettre et qui est la moins féconde ; ils ne nécessitent pas l’existence de l’éther ; ils n’atteignent pas le principe de l’équivalence ; sans doute, on peut remanier l’ensemble de la théorie de manière à la mettre en harmonie avec eux.

Il est d’ailleurs possible qu’une étude approfondie démontre l’irrecevabilité des conclusions de ces mémoires.



Tous les résultats obtenus par Einstein peuvent s’inscrire dans une image tétradimensionnelle du monde.

La représentation de l’avance du périhélie de Mercure témoigne d’une ingéniosité dont les raffinés se réjouiront. L’espace réel, d’après les théories einsteiniennes, ne peut pas demeurer euclidien ; la circonférence par exemple y est le produit du rayon par un nombre inférieur à 3,14 (nombre d’ailleurs sujet à varier suivant la présence ou l’absence de masses dans la portion d’espace considérée).

À toutes lignes de l’espace euclidien correspondent naturellement dans cet espace einsteinien de nouvelles lignes auxquelles les premières ne sont évidemment pas superposables.

Figurons par un cône l’espace courbe ainsi constitué, cône dont le sommet soit le soleil.