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II. — Conséquences géométriques.

Considérons une longueur quelconque définie par les coordonnées dans les deux systèmes et de ses extrémités, , et , .

Supposons qu’elle appartienne à en mouvement par rapport à . La première des formules de transformation nous donnera

ou

et

Mais si au lieu de considérer comme se mouvant par rapport à nous considérons au contraire comme se mouvant par rapport à nous aurons

C’est-à-dire qu’une même longueur paraît à un observateur se raccourcir quand elle se met en mouvement par rapport à lui ; autrement dit :

La longueur cinématique est plus petite que la longueur géométrique.

On tirera de là naturellement toutes les conséquences qu’amène, dans une surface ou un