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Les nombreuses lettres qui me sont parvenues m’ont aussi convaincu de l’intérêt que présente pour le public la question du temps relatif. J’ai donné avec assez de détails le point de vue einsteinien pour n’y pas revenir. Mais j’ai pensé que le lecteur entendrait avec plaisir sur le même sujet la voix de M. Guillaume dont j’avais brièvement exposé les théories. Le savant bernois a bien voulu écrire y spécialement pour le présent ouvrage, la note qu’on lira en appendice. On trouvera agrément et profit à la méditer.

M. Brillouin a bien voulu également indiquer lui-même son point de vue aux lecteurs du présent ouvrage ; on trouvera sa lettre en appendice.

Il faut admirer la sûreté, la clarté de cette belle page bien française. Elle met exactement à sa place scientifique la théorie einsteinienne ; elle en dégage la convenance et l’utilité en tant qu’hypothèse ; très sobrement, elle met en garde contre les commentaires où se peuvent aventurer ceux qui confondent l’hypothèse et le réel ; j’y discerne, sans vouloir engager la pensée de son auteur, une méfiance à l’égard des conceptions philosophiques déduites des travaux einsteiniens.

Il n’est pas possible de ne pas souscrire à un jugement si parfaitement lucide ; sa réserve et sa