Page:Fabre - Une nouvelle figure du monde. Les Théories d’Einstein.djvu/64

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nécessaire au parcours de la perturbation cheminant depuis le corps électrisé jusqu’à elles avec la vitesse de la lumière.

Or ces perturbations, comme la lumière, sont transversales ; comme la lumière elles se propagent dans le vide avec une vitesse indépendante de la fréquence et nous savons quelle est cette vitesse.

Qui ne pressent avec Maxwell que la lumière n’est pas autre chose qu’un phénomène électromagnétique ?



Arrivé à cette étape, le précepte grec surgit dans ma mémoire : « Memnesô apistein ». Je sens combien il est hasardeux de tenter, ainsi que je viens de le faire, d’exprimer, en langage non mathématique, les prémisses de l’œuvre de Maxwell. Il sera plus difficile encore d’en présenter l’ensemble. Pourtant, ces travaux sont la clef de toute la physique moderne ; il n’est pas un calcul où n’apparaisse directement ou indirectement l’influence des théories dont la traduction précise est constituée par les équations qui portent le nom de Maxwell. Les découvertes de Hertz, de Lorentz, de Poincaré, d’Einstein en sont directement issues. Nous n’avons besoin pour nous faire comprendre, dans la suite de cet essai, que de choisir quelques résultats pra-