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Page:Fadette - Les contes de la lune, 1932.djvu/78

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récompensé par une bonne caresse. En trois mois, Ondine apprit beaucoup de choses et devint, en même temps que meilleure, bien plus heureuse.

Un jour, d’elle-même, voyant sa mère fatiguée, Ondine proposa de finir la besogne toute seule et câline, elle embrassa affectueusement sa mère.

Les parents se réjouissaient des progrès et commençaient à espérer qu’Ondine aurait bientôt un cœur.

C’est vers ce temps que la mère tomba d’un escabeau et se cassa la jambe. On fit venir le rebouteur et défense fut faite à la blessée de marcher. Elle se désolait.

— Ne sois pas inquiète, maman, tu vas voir comme je te remplacerai et comme je saurai te soigner !

En effet, active et pleine de bonne volonté, quoiqu’un peu gauche, Ondine

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