Aller au contenu

Page:Fagus - Aphorismes, 1908.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
83
APHORISMES

— Par grâce arrêtez-vous ?

— C’est mon intention (je n’osais le dire).


Comment honnêtement transcrire cette remarque cependant essentielle ? Voilà une chose, et seule, où nulle femme ne répète l’autre, où toutes déploient un art, qui vraiment atteint le génie : la gymnastique amoureuse. C’est merveilleux. Don Juan en ses mille et trois n’y rencontra certes pas un double.

C’est pourquoi toujours il en voulait, cet artiste sublime ; et pourquoi hélas il y devait mourir, ce héros !


La femme, il le faut avouer, ne se lave guère que contrainte. Dieu le voulut ainsi, aimant les familles nombreuses.

Mais elle se parfume avec passion, et raison : contraria contrariis… Tout cela effet d’un entraînement providentiel vers toute chair en travail, ainsi les mouches véhicules, et qui la prédestine à tous les dévouements, de la garde-malade, ou de la courtisane.