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Page:Fagus - Colloque sentimental entre Émile Zola et Fagus, 1898.djvu/91

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LXXXIX

LA DIANE POUR RÉVEIL


Sentinelle par bon vouloir
Avant de rejoindre ma place
De garde du corps, je vous passe
Votre consigne et c’est : Devoir !

Et le mot d’ordre est : Quand même !
Sans que vous ayez parlé,
Vous me l’avez révélé.
C’est pourquoi je vous en aime.

Et trompette juvénile,
Ma voix allègre et virile,
Oracle inaléatoire,

En claire fanfare réplique
À votre appel héroïque :
— Victoire ! victoire ! victoire !


Versailles, 23 mai 1898.

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