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LXI.

Les Éacides, qui se réjouissent à la guerre comme dans les festins. (Polybe, v. 2.)

LXII.

La corneille babillarde vit neuf générations d’hommes florissans de jeunesse ; le cerf vit quatre fois plus que la corneille ; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf ; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Jupiter, armé de l’égide. (Plutarque, Mor. de oraculorum defectu, t. 2, p. 415 ; et Tzetzès ad Iliad., p. 149.)

LXIII.

Car il était épris d’un violent amour pour Églé, fille de Panope. (Plutarque, Vie de Thésée, 20.) (21).

LXIV.

Il n’y a point, parmi les hommes enfans de la terre, un devin qui connaisse la volonté de Jupiter, armé de l’égide. (Clément d’Alexandrie, Stromates, v. p. 610.) (22).

LXV.

Car il est le roi et le maître de tous les immortels ; nul autre ne saurait rivaliser de pouvoir avec lui. (Idem, v. p. 603.) (23).

LXVI.

Des Muses, qui rendent un homme prudent, divin, célèbre. (Idem, 1, p. 287.)

LXVII.

Il est agréable de savoir ce que les immortels ont donné aux humains comme un signe manifeste des biens et des maux. (Idem, 6, p. 628.)

LXVIII.

O Jupiter, ô père des mortels ! plût aux cieux que tu m’eusses donné une vie moins longue et une sagesse égale à celle des autres humains ! Mais tu ne m’as pas accordé le moindre honneur et tu m’as condamné à parcourir une longue carrière, à vivre sept générations d’hommes doués de la parole. (Tzetzès ad Lycophron, 682 ; et ad Iliad, p. 149.)

LXIX.

L’homme n’obtient qu’une seule des dix parties de la jouissance ; mais la femme les éprouve toutes les dix et le plaisir charme son cœur. (Tzetzès ad Lycophron, 682 ; et Apollodore, lib. 3, c. 6, § 7) (24).

LXX.

Trois fois heureux Éacide et quatre fois heureux Pélée, qui, dans ton palais, montes sur une couche sacrée ! (Tzetzès, Proleg. jn Lycophron, p. 261.)

LXXI.

Le père des dieux et des hommes s’irrita et, du haut de l’Olympe lançant sa foudre ardente, il tua le petit-fils de Latone, excitant lui-même son âme à la colère. {Athénagoras in legatione pro christianis, p. 134.)

LXXII.

Les Nymphes semblables aux Grâces, Phésyle, Coronis, Cléia à la belle ceinture, la gracieuse Phéo et Eudore au long voile, ces Nymphes que sur la terre les tribus des hommes appellent les Hyades. (Le Scholiaste d’Aratus, Phœn., v. 172.)

LXXIII.

Tous sont appelés Trichaïces, parce que, loin de leur patrie, ils se partagèrent trois contrées. (Le grand étymologiste, v. Tricaïces.)

LXXIV.

Tous les objets qu’il prenait dans ses mains, il les rendait invisibles. (Idem, v. Aeidélon.)

LXXV.

Combien il est insensé l’homme qui, laissant ce qui est prêt, recherche ce qui ne l’est pas ! (Le Scholiaste de Théocrite, XI, 75.)

LXXVI.

Il faut que tu sois un mouton pour ton père. (Le Scholiaste de Nicandre ; Th., 452 ; Ed. Ald., 1523, p. 244.)