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LES PORTRAITS DE FAMILLE.
pareilles causes de frayeur. En conséquence, le terrible portrait fut ôté de la salle, et on le plaça au-dessus de la porte d’une chambre inhabitée de l’étage supérieur.
« Julienne, après ce changement, passa deux ans sans éprouver d’alarmes. Son teint bientôt prit un éclat qui surprit généralement ; car, ses craintes continuelles l’avoient rendue pâle et défaite ; mais le portrait et les terreurs qu’il produisoit, tout avoit disparu, et Julienne..... »
« Eh bien, » s’écria la maîtresse de la maison, en souriant, quand elle s’aperçut que celle qui parloit sembloit hésiter à continuer, « avoue-le, ma chère