siblement pris naissance. Ferdinand crut avoir reconnu Emilie dans la jolie personne aux cheveux blonds. Plus il se rappeloit sa tournure, ses yeux, le son de sa voix, la grâce de tous ses mouvemens, plus la ressemblance lui paroissoit frappante. Le cri d’effroi qui lui étoit échappé lorsqu’il avoit parlé de l’explication que le vieux comte avoit donnée de l’apparition du fantôme, sa prompte disparition lorsque le récit avoit été terminé, sa liaison avec la famille de Ferdinand (car la demoiselle aux cheveux blonds, dans l’histoire de la mort de Julienne, avoit raconté l’accident funeste arrivé à la sœur de celui-ci), tout donnoit un degré de certitude à ses présomptions.
La nuit se passa à imaginer des projets et des plans, à résoudre des doutes et des