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Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/193

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les portraits de famille.

cent le plus doux, elle le nomma l’ami de son enfance.

La surprise rendoit Ferdinand incapable de répondre convenablement à un accueil aussi gracieux : ce n’étoit pas la charmante personne aux cheveux blonds, ce n’étoit pas une figure semblable à celle qu’il s’étoit imaginée, qui se montroit en ce moment à ses yeux. C’étoit Emilie, brillante d’un éclat de beauté que l’imagination de Ferdinand n’avoit pu deviner. Il reconnut cependant chacun des traits qui l’avoient charmé jadis, mais revêtus de toute la perfection que la nature départit aux objets de son affection particulière[1].

  1. Pour donner au lecteur une idée du style emphatique que les Allemands prennent quelque-