Page:Farrere - Mademoiselle Dax.djvu/50

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Adoucis l’un et l’autre et prenant chacun la phrase pour soi seul, le mari et la femme, tant bien que mal, s’apaisèrent.

On avait mangé la glace au kirsch, les pêches de treille et d’énormes poires duchesses arrivées d’Italie le matin même, – un envoi de l’associé de Milan. – On fait très bonne chère dans la bourgeoisie lyonnaise. – Et le dîner était fini.

On passa au salon pour le café. Madame Dax marcha devant, au bras empressé de son futur gendre ; M. Dax ensuite, sa main sur l’épaule de Bernard ; et, derrière tout le monde, mademoiselle Dax.