Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/318

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» Quel que soit le Dieu, que tu fasses venir avec cette invocation, toi, par sa grâce, tu enfanteras des fils dans le ciel. » 2770.

La noble enfant, à qui le brahme avait parlé de cette manière, poussée de la curiosité, comme une jeune fille, quelle était, fit un sacrifice au Dieu-soleil. 2771.

L’adorable, qui révèle tout par sa lumière, déposant alors un germe en elle, engendra dans la jeune vierge un fils, le plus héroïque de tous ceux, qui ont jamais ceint les armes. 2772.

Il portait des boucles d’oreilles et une cuirasse naturelles ; semblable en splendeur à fauteur du jour et paré de membres tous beaux, il était doué de la beauté d’un enfant des Dieux. 2773.

Alors Kounti, cachant le nouveau-né par la crainte de sa famille et de ses amis, abandonna son glorieux enfant au milieu des ondes. 2774.

L’époux de Râdhâ, cet illustre cocher du roi, trouva sur le bord des eaux ce nourrisson délaissé et le donna pour fils à son épouse. 2776.

Le mari et la femme donnèrent tous deux à l’enfant un nom, qui devint célèbre dans tous les pays du monde, celui de Vasoushéna. 2776.

Vigoureux en même temps qu’il se développait, il était le plus adroit en toutes les armes ; et, le plus grand des conquérants, ses lèvres n’en murmuraient pas moins tous les Védas et les Védângas. 2777.

Dans le moment, où ce sage à la bravoure infaillible récitait la prière à voix basse, il n’avait rien, qu’il exceptât de ses dons aux brahmes. 2778.

Indra, le conservateur des êtres, ayant pris les formes