Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/322

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les trois autres n’enviaient point à la première la charge d’offrir le sacrifice : appuyés sur ce roi, tous n’avaient rien à craindre nulle part. 2807.

Indra versait les pluies au temps opportun ; les fruits étaient pleins de saveur ; la terre abondait en toute espèce de pierres fines, elle était riche de bestiaux. 2808.

Les brahmanes aimaient leurs fonctions et le mensonge n’existait pas chez eux. Le jeune homme avec un corps de diamant, doué d’une grande et prodigieuse vigueur.

Eût levé à la force des bras et porté le Mandara avec ses eaux et ses forêts. Très-habile à combattre sur l’échine d’un coursier, sur le dos d’un éléphant, avec toutes les armes de jet, avec la massue dans une embuscade, il égalait Vishnou pour la force, le soleil pour la splendeur, 2809-2810-2811.

L’océan pour l’inaltérabilité, la terre pour la faculté de soutenir. Le monarque, tenu en grande estime, maître d’un empire et de cités paisibles, 2812.

Donnait ses lois à un peuple, que rendaient heureux les plus nobles sentiments et mieux encore les vertus. » « le désire que tu m’apprennes, interrompit Djanamédjaya, la naissance, l’histoire de ce Bharata à la haute sagesse, et de quelle manière est née Çakountalâ. 2813-2814.

» Comment Çakountalâ fut-elle rencontrée par le héros Doushmanta ? Je désire que ta révérence, ô le plus distingué des êtres intelligents, toi, qui sais la vérité des choses, me donne tous ces détails sur la vie de ce lion des hommes, » — « Un jour, lui répondit Vaîçampâyana, accompagné de chars et d’une nombreuse armée, le puissant monarque 2815-2816.

Alla dans une épaisse forêt, escorté par des centaines