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de ses éléphants et de ses chevaux, toute regorgeante de chars et de fantassins, 4450.

Dîrgha, le roi du Magadha, l’oppresseur d’une foule de rois, Dîrgha, fier de sa grande vigueur, fut tué dans son palais même. 4451.

Après qu’il eut enlevé son trésor, ses attelages et ses chars en nombre infini, Pândou marcha contre Mithilâ et vainquit les Vidéhains sur un champ de bataille. 4452.

Il fonda, roi des hommes, par son courage et la force de son bras, la gloire des Kourouides chez les peuples du Kâçi, du Souhma et du Poundra. 4453.

À peine s’étaient-ils approchés de Pândou, le dompteur des ennemis, les souverains de la terre étaient aussitôt consumés par ce brasier, qui avait, pour lumière, ses armes et, pour flamme, ses flèches aiguës. 4454.

Les armées des rois furent battues par les armées de Pândou, qui tailla leurs forces en pièces, les courba sous sa puissance et les attela au char de Kourou. 4455.

Tous les princes de toutes les contrées furent vaincus par lui, et, tel que Pourandara au milieu des Immortels, ils regardaient ce héros comme le seul maître sur la terre. 4456.

Les souverains, le corps incliné et les mains réunies au front, s’approchèrent tous de lui, apportant leurs joyaux divers, 4457.

Les pierreries, les perles, le corail, l’or, un argent énorme, les éléphants, la perle des chars et la perle des vaches, 4458.

Les ânes, les chameaux, les buffles, tout ce qu’ils possédaient en chèvres et en brebis, les plus superbes tapis, les plus riches pelleteries, les plus magnifiques étoffes. Le