Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/500

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monarque d’Hastinapoura reçut tous ces trésors. 4459.

Pândou s’en revint avec ses chariots, joyeux d’une telle fortune, pour semer la joie dans ses royaumes et dans la cité, qui tire son nom des éléphants. 4460.

Il avait ressuscité la voix éteinte de la gloire du sage Bharata et de Çântanou, le lion des rois. 4461.

« Ceux, qui jadis ont pillé les royaumes de Kourou et qui ont enlevé les richesses de Kourou, le lion d’Hastinapoura, Pândou les a rendus nos tributaires ! » 4462.

Ainsi, joyeux et l’âme contente, s’écriaient de concert les princes et les ministres du roi avec les citadins et les campagnards. Tous, Bhîshma, à leur tête, de se porter au-devant du monarque arrivé. 4463.

Quand ils eurent parcouru une assez longue route loin des maisons d’Hastinapoura, ils virent avec transport la terre couverte de nombreuses et diverses richesses, 4464.

Grandes ou petites, et traînées sur différents véhicules, d’éléphants, de chars, de chevaux, de vaches, de chameaux et de brebis. 4465.

Les Kourouides s’étant approchés avec Bhîshma n’y voyaient aucune fin. Le fils de Kâauçalyâ se prosterna aux pieds du prince, qu’il regardait comme son père, 4466.

Lui rendit les honneurs qu’il méritait, et salua les habitants de la ville avec ceux des campagnes. Bhîshma, embrassant ce fils revenu victorieux et qui avait mis en poudre le royaume des ennemis, versa des larmes de joie. Réjouissant de tous côtés les citadins, Pândou entra dans Hastinapoura au grand bruit des tambourins, des conques et de cent autres instruments de musique. 4469-4470.

Avec l’agrément de son frère aîné Dhritarâshtra, Pândou, continua le narrateur, offrit à Bhîshma et à Satya-