de la plus haute vertu, incrément de la race de Poûrou.
» Un jour que ce prince vertueux aux longs bras sacrifiait, les Dieux, Indra à leur tête, avec les Dévarshis, se rendirent à cette cérémonie. 4687.
» Indra s’y enivra de Soma, les brahmes s’y enrichirent de ses largesses. Alors, ce furent les Dieux et les brahmarshis eux-mêmes, qui remplirent les fonctions de prêtres officiants dans le sacrifice du magnanime Vyoushitâçva, le saint roi. 4688.
» De-là, sire, Vyoushitâçva de resplendir, comme le soleil, en face de tous les êtres au-dessus de l’humanité, dans la perte de son corps. 4689.
» Il vainquit, ô le plus vertueux des rois, il prit, il emmena les monarques de l’orient, du septentrion, de l’occident et du midi. 4690.
» L’auguste Vyoushitâçva, qui égalait en force dix éléphants, devint, grâce au mérite du grand sacrifice açva-médha, le monarque suzerain des rois. 4691.
» Les hommes, qui savent les Pourânas, chantent à cette occasion, petit-fils de Kourou, une chanson, qui commence par ces mots : « Au temps, où Vyoushitâçva à la vaste renommée était l’Indra des enfants de Manou,… »
» Après qu’il eut conquis cette terre jusqu’à l’océan, sa limite, Vyoushitâçva en protégea toutes les classes comme un père ses propres fils. 4692-4693.
» Il offrit de grands sacrifices et distribua des richesses aux brahmes. Grâce aux pierreries, qu’il avait reçues en nombre infini, il célébra de grandes fêtes en l’honneur des Dieux. 4694.
» Il répandit le jus de l’asclépiade à torrents, et solennisa des Soma-sansthâs. Il avait, sire, une épouse, nom-