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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/127

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nommés les Vâhîkas. » Comprends-tu, Çalya ? Non ! Eh bien ! Je vais te répéter encore ce qu’un autre brahme m’a conté dans l’assemblée des Kourouides. « Ayant bu du lait de chamelle dans Yougandhara, demeuré dans la terre de Vishnou ; 2,061-2,062.

» Et s’étant ainsi baigné dans Bhoûtilaya, comment irait-il au Swarga ? Où ces cinq rivières roulent leurs flots, sortis de la montagne, 2,063.

» Habitent les Arattas, nommés les Vâhîkas ; un homme respectable doit se refuser à vivre parmi eux un jour et une nuit. Le Vahi et le Nâmahtka sont entre la Vipâçâ et la Piçâtchakî. 2,064.

» Les Vâhîkas sont leur postérité ; cette création n’appartient pas au Pradjâpati. Comment ces êtres d’une naissance vile connaîtraient-ils les différents devoirs ? 2, 065. » Un homme sensé fuira les Kâraskaras, les Mâhishakas, les Kâlingains, les Kéralas, les Karkotakas et les Virakas aux mauvaises mœurs. » 2,066.

» Il dit. Une certaine Rakshasî, qui portait une ceinture de grands ouloûkhalas, parla ainsi à un brahme, visiteur des tîrthas[1](1), et qui passait une nuit dans son habitation[1] : 2,067.

« Ces lieux sont nommés les Arattas : cette eau porte le nom de Vâhîka. C’est là que sont les plus vils des brahmes, qui donnent la mort, comme Brahma. 2,068.

» Les Prasthalas, les Madrakains et les Gândhâras, le peuple, qui est dit proprement les Arattas, les Khaças, les Saâuvîras du Sindhou et les Vasâtiens, sont méprisés pour la plus grande partie. » 2,069-2,070.

  1. a et b Commentaire. Aucun dictionnaire, pas même celui de Bothlingk et Roth ne donnent et n’expliquent le nom anousarttâran.