de brebis ! » Ainsi chantent-elles dans l’ivresse du sidhou, et le Çâkalain de chanter avec elles. 2,052.
» Comment le devoir serait-il chez eux au milieu de ces cris des vieillards et des enfants ?» C’est ainsi que parla ce brahme ; sache-le, Çalya. Eh bien ! je vais te raconter encore 2,053.
» Ce que nous dit un autre brahme dans l’assemblée des Kourouides : « Il y a cinq rivières, qui coulent dans ces lieux, où s’élèvent ces bois de caréyas[1] : 2,054.
» La Çatadrou, la Vipâçâ et l’Iravatî, qui est la troisième ; la Tchandrabhâgâ et la Vitastâ. Le Sindhou est la sixième, mais en dehors de la montagne. 2,055.
» Les Arattas est le nom de leur pays : le devoir étouffé n’ira point vers ces Dâsamîyains, brahmes dégradés, ni vers ces Vâhikas, qui n’offrent pas de sacrifices. 2,056.
» Les brahmes, les Mânes et les Dieux ne reçoivent rien de ces Vâhîkas, justes déchus : ainsi la tradition nous l’a raconté. 2,057.
» Un savant brahme parla ainsi dans l’assemblée des gens de bien : « Les Vâhîkas mangent en des vases à grand ventre[2], faits de bois ou d’argile, léchés par les chiens, oints de riz frit et moulu, ou de liqueur spiritueuse, de la viande de brebis, de chameau, de bœuf ou de vache, et du lait. 2,058-2,059.
» Inconsidérés, pères d’enfants mélangés, se nourrissant de toutes sortes d’aliments et de laits, les Vâhîkas mangent et boivent des choses de telle espèce[3]. 2,060.
» Il faut qu’un pandit évite la société des Arattas,