Koçalains, instruits dans les choses, qui tombent sous les yeux, 2,105.
» Et les Kouraviens, les Pântchâlains, les Çalvas, qui exécutent entièrement un ordre, dont une moitié seulement leur fut donnée, et les montagnards difficiles à atteindre[1], et les Çivayains, 2,106.
» Et les l’avarias, qui réunissent toutes les connaissances, et surtout, sire, les Çoûras mêmes savent le devoir : les Mlétchhas, qui sont liés à leurs propres sentiments, et d’autres peuples sont étrangers à ce qui est bien. 2,107.
» Il en est ainsi des Vâhîkas, opposés à toute parole utile[1], et des Madrakains quelconques. Toi, Çalya, qui es tel, ne veuille pas m’objecter une réponse ! Le Madrakain est appelé la souillure de tous les pays de la terre. 2,108-2,109.
» Boire du Sindhou, souiller la couche de son gourou, tuer un embryon, enlever le bien d’autrui : ce sont pour eux des vertus ; le vice n’existe pas à leurs yeux. Fi donc pour ces enfants d’Arattas, qui habitent entre les cinq rivières ! 2,110.
» Maintenant que ces choses sont portées à ta connaissance, garde le silence ; ne fais pas d’opposition ; car je t’immolerais d’abord et je ferais mordre ensuite la poussière à Kéçava et Arjouna. » 2,111.
« L’abandon des malades, répondit Çalya, la vente de son épouse et de son fils, existe dans la personne des hommes, Karna, de qui ta majesté est le maître souverain.
» Rappelle-toi que ta valeur fut estimée un seul char