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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/16

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Ouloûka de tuer ses quatre chevaux et de blesser Youyoutsou lui-même avec sept traits. Profondément atteint par le vigoureux, celui-ci de se retirer sur un autre char. 1,003.

Après sa victoire dans le combat, sire, le vainqueur s’en alla, d’un pied hàté, immolant de ses flèches acérées les Srindjayas et les Pântchâlains. 1,004.

Sans trouble, Çroutakarman, ton fils, puissant roi, réduisit dans la moitié d’un clin-d’œil Çatânîka sans cocher, ni chevaux, ni char. 1,005.

Debout, hors de sa voiture aux chevaux sans vie, le vaillant Çatânîka de lancer à ton fils, vénérable monarque, massue avec colère. 1,006.

Elle mit en cendres son chariot, ses chevaux, son cocher, Bharatide, et, d’un vol précipité, entra dans la terre, dont elle ouvrit le sein. 1,007.

Ces deux héros sans char, accroissant la gloire des Kourouides, se retirèrent du combat, pleins d’admiration l’un pour l’autre. 1,008.

Ton fils, le cœur ému, monta sur le char de Vivinçou, et Çatânîka se réfugia à la hâte dans la voiture de Prativindhya. 1,009.

Le Çakounide, en sa bouillante colère, ayant blessé Soutasoma de ses flèches acérées, ne l’ébranla pas plus qu’une bourrasque de vent n’émeut une montagne. 1,010.

À la vue de ce guerrier, qu’une excessive inimitié séparait de son père, Soutasoma le couvrit, Bharatide, avec plusieurs milliers de traits. 1,011.

Le héros victorieux dans la guerre, aux astras légers, le Çakounide s’empressa de couper ces dards avec d’autres flèches. 1,012.

Quand il eut arrêté ces projectiles avec ses traits aigus,