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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/190

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soleil. Sous cette voûte du ciel voilée et qui n’était que flèches, 2,705-2,706-2,707.

On voyait les formes des jumeaux comme celles de la Mort, du Trépas et d’Yama. Quand les grands héros virent le courage de ton fils, 2,708.

Ils crurent les fils de Mâdrî arrivés déjà vers les formes de la Mort. Ensuite, le vaillant général des Pândouides, sire, le Prishatide s’approcha du lieu où était le monarque Douryodhana ; et, dès qu’il eut dépassé les deux fils de Madri, ces valeureux héros, 2,709-2,710.

Dhrishtadyoumna de ses traits fit obstacle à ton fils. Le plus excellent des hommes à l’âme incommensurable, ton fils, plein de colère, blessa de vingt-cinq dards ce Pântchâlain en riant. De nouveau, s’enflammant de colère, ton vaillant rejeton 2,711-2,712.

Frappa de soixante-cinq traits cet hôte du Pantchala et poussa un cri. Le roi coupa dans la guerre, vénérable, avec un kshourapra bien acéré, son arc avec sa flèche et le bracelet de sa main. Le traîneur d’ennemis, le Pântchâlain, rejetant son arc tranché, 2,713-2,714.

Saisit rapidement un autre arc neuf et capable de supporter une charge. Soudain, humide de sang et comme flamboyant de colère, 2,715.

Dhrishtadyoumna au grand arc resplendit des blessures, dont il était couvert. Désirant tuer le plus illustre des Bharatides, ce héros lui envoya quinze nârâtchas, sifflant tels que des serpents. Dès qu’elles eurent fendu là cuirasse du roi, faite d’or, ces flèches, aiguisées sur la pierre, revêtues des plumes du paon ou du héron, se plongèrent légèrement au sein de la terre. Profondément blessé, grand roi, ton fils brilla du plus vif éclat, 2,716-2,717-2,718.