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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/194

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lains. Voilà quel fut mon sentiment, sire, dès que j’eus vu le courage de Râdhéya : 2,751-2,752.

« Le Pântchâlain vivant ne se tirera pas seul dans la guerre des mains de l’Adhirathide. Le fils du cocher dissipa mainte et mainte fois les Pântchâlâins dans le combat. » 2,753.

Dès que Youdhishthira-Dharmarâdja vit Karna immoler les Pântchâlains dans ce grand combat, il accourut, bouillant de la plus vive colère. 2,754.

Dhrishtadyoumna, les Draâupadéyains et d’autres personnages par centaines d’environner Râdhéya, l’homicide des ennemis. 2,755.

Çikhandi, Sahadéva, Nakoula et son fils, Djanamédjaya, le petit-fils de Çini, et d’autres éminentes personnes,

À la force sans mesure, décochant des javelots et des flèches, de s’avancer, sous la conduite de Dhrishtadyoumna, contre Karna dans la guerre. 2,756-2,757.

Seul, l’Adhirathide s’élança dans cette bataille sur de nombreux Tchédiens, Pântchâlains et Pândouides, comme Garouda sur des serpents. 2,758.

Ce[1] combat de Karna avec eux fut portant des formes horribles et tel que jadis, souverain des hommes, se développa celui des Dieux avec les Asouras. 2,759.

Quoique seul, il fut sans trouble devant ces héros rassemblés, qui versaient une multitude de pluies de flèches, comme le soleil répand ses rayons devant les ténèbres.

Tandis que Râdhéya était engagé avec les Pândouides, Bhîmaséna irrité le frappa de tous les côtés avec ses flèches semblables au bâton d’Yama. 2,760-2,761.

  1. Taîs, texte de Bombey.