Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/209

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du guerrier, qui accourt au combat. Vois les Srindjayas immolés dans la bataille ! » 2,905.

L’inaffrontable Vasoudévide dit à Kirîti toutes ces choses : ensuite ce grand combat, sire, devint grandement épouvantable. 2,906.

Les bruits des cris de guerre, sire, éclatèrent dans la rencontre de ces deux armées, qui forcèrent la mort à revenir sur ses pas. 2,907.

Alors eut lieu sur la terre, monarque de la terre, ce carnage des tiens et des ennemis, grâce à ta mauvaise politique. 2,908.

À la suite de ces choses, les Kourouides et les Srindjayas s’avancèrent sans crainte, les Prithides ayant à leur tête Youdhishthira et nous commandés par le fils du cocher.

En ce moment s’éleva le combat terrible, épouvantable de Karna et des Pândouides pour l’accroissement du royaume d’Yama. 2,909-2,910.

Tandis que cette bataille confuse s’agitait sur un bourbier de sang, et qu’il restait à peine, Bharatide, quelques héros conjurés, 2,911.

Dhrishtadyoumna, accompagné de tous les rois, fondit, puissant monarque, sur Karna lui-même ; et seul, l’Adhirathide soutint, dans la bataille, comme une montagne soutient la masse des eaux, les efforts de tous ces grands héros Pândouides, qui accouraient au combat transportés, pleins du désir de la victoire. 2,912-2,913.

Mais ces illustres braves se rompirent contre l’obstacle de Karna ; tel un tourbillon de vents, arrivé de tous les points de l’horizon, se divise à la rencontre d’une montagne. 2,914.

Le combat de ces deux guerriers, Mahârâdja, était épou-