Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/23

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Le héros aux blancs coursiers dissipa son armée, puissant roi, comme le souffle du vent disperse de toutes parts un amas de coton. 1,073-1,074-1,075-1,076.

Les Trigarttains, les Çivayas, les Çalvas, les conjurés, suivis des Kourouides, et ce qui formait l’armée de Nârâyana, s’avancèrent à sa rencontre. 1,077.

Satyaséna, Tchandradéva, Mitradéva, Soutandjaya, le fils de Souçrouti, Tchitraséna et Mitravarman, Bharatide, Souçarman, Vasoudharma, Souvarman et le roi des Trigarttains, environné de ses frères dans les combats, 1,078-1,079.

Lançant des multitudes de traits avec tes fils aux arcs puissants, habiles & manier toutes les sortes de flèches, s’approchèrent d’un pied hâté, inondant Arjouna dans cette bataille, comme des masses d’eau, qui se déchargent dans la mer. Ces guerriers, par centaines et par milliers, qui attaquaient Arjouna, 1,080-1,081.

De marcher tous à leur destruction, semblables à des serpents, aux yeux de qui vient s’offrir Garouda. Ceux-ci, quoique taillés en pièces dans la bataille, ne cessèrent pas de combattre avec Arjouna, comme des sauterelles, consumées par la flamme, n’abandonnent pas le feu, qui les attire. Satyaséna, de trois flèches, blessa le Pândouide dans la bataille, 1,082-1,083.

Mitradéva de soixante-trois, Tchandraséna de sept, Mitravarman de soixante-treize, et le fils de Souçrouti de soixante-et-onze, Çatroundjaya de vingt et Souçarman de neuf traits. Percé dans la guerre de ces dards nombreux, il frappa en retour ces maîtres des hommes. 1,084-1,085.

Quand il eut blessé le Souçroutide de sept flèches, Sa-