Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/24

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tyaséna de trois, Çatroundjaya de vingt et Tchandradéva de huit, Mitradéva de cent, Çroutaséna de trois, Mitravarman de neuf et Souçarman de quatre, multipliées par deux ; 1,086-1,087.

Quand il eut tué là, sire, Çatroundjaya de ses flèches, émoulues sur la pierre, il enleva à son corps la téte du Souçroutide, coiffée de son casque. 1,088.

Il plongea d’une main hâtée Tchandradéva de ses traits au séjour d’Yama. Il arrêta de cinq flèches individuellement chacun de ces grands héros, qui déployait ses efforts. Satyaséna irrité lui adressa un vaste levier de fer. 1,089-1,090.

Il visa bien Krishna, et poussa un cri de guerre dans ce combat. Le bras gauche du magnanime Mâghavat en fut brisé. 1,091.

L’arme faite de fer au manche d’or pénétra alors dans la terre : l’aiguillon et les rênes, souverain des hommes, tombèrent de la main de Mâdhava, blessé du levier de fer dans ce grand combat. Aussitôt que le Prithide Dhanandjaya vit le Vasoudévide, un des organes rompu, 1,092-1,093.

Il ressentit une violente colère et tint ce langage à Krishna : « Fais approcher tes chevaux, sire aux longs bras, vis-à-vis de Satyaséna, jusqu’à ce que je l’aie précipité de mes traits acérés dans le séjour d’Yama ! » Dès qu’il eut repris un nouvel aiguillon et les rênes elles-mêmes, comme devant, 1,094-1,095.

Il conduisit les chevaux vers le char de Satyaséna. Aussitôt que le Prithide Dhanandjaya s’aperçut que Vishvakséna avait un bras cassé, 1,096.

Le grand héros d’arrêter Satyaséna de ses flèches vio-