Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/288

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le Dhritarâshtride est superbe, à la taille élevée, à la grande force, oserait s avancer en ennemi vers ces lieux, où tu ne portes pas des armes protectrices ? Admirable comme l’océan et couverte de poussière, après que son armée 3,655-3,656.

» Eut été rompue, seigneur, immolée par les Pândouides irrités, que défendait ta valeur, le souverain des Mâghadhains, le vigoureux Djayatséna 3,657.

» Gît, depuis sept jours maintenant, abattu dans le combat par Abhimanyou. Ensuite Bhîma assomma de sa massue dix mille éléphants aux faits épouvantables, cortège de ce roi. Puis, il terrassa par sa force les autres proboscidiens et les chars à centaines. 3,658-3,659.

» Tandis que ce combat effroyable se déroulait, fils de Pândou et de Prithâ, les Kourouides s’avancèrent vers toi et vers Bhîmaséna, 3,660.

» Et s’en allèrent d’ici au monde de la mort avec leurs chevaux, leurs chars et leurs éléphants. À la tête de cette armée terrassée ici pour les Pândouides, fils de Prithâ,

» Bhîshma de lancer, noble roi, les terribles averses de ses flèches. Il couvrit de traits les Kaîkayains, les Matsyas et les Karoûshains, les Tchédiens, les habitants de Kàçi et les Pântchâlains. Versé dans les astras supérieurs, il les conduisit à la mort avec les dards épouvantables, qui, partis de son arc, traversaient le corps des ennemis. 3,661-3,662-3,663.

» L’atmosphère était remplie de ses flèches à l’empennure d’or. Il aurait abattu des milliers de chars, l’un après l’autre, sous la force de son poing ! 3,664.

» Quand il eut tué les vigoureux éléphants et les guerriers à la force puissante, rassemblés pour son but, ses