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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/302

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leur, amoncelée par ces treize années d’exil. Aujourd’hui, les grands héros des Somakas, pensant que leur affaire est accomplie par la mort de Krishna dans la guerre, veulent obtenir le succès de leur ami dans le combat. Comment la joie, Mâdhava, et de moi, et de Çaînéya, 3,791-8,792-8,798-8,794.

» Ne serait-elle pas maintenant que Karna succomba et que je lui fus supérieur dans la victoire ? Maintenant que j’aurai tué Karna dans la bataille et le grand héros son fils,

» Je donnerai la satisfaction à Bhîma, aux jumeaux, au Satyakide, à Dhrishtadyoumna et Çikhandl, aux Pànchâlains, Mâdhava. 3,795-3,796.

» J’arriverai à la délivrance de ma dette, lorsque j’aurai immolé Karna dans un grand combat. Que l’on voie aujourd’hui Dhanandjaya, plein de colère, engager la bataille avec les Kourouides et renverser le fils du cocher. Je répéterai encore l’éloge de moi-même, en présence de ta majesté. 3,797-3,798.

» Il n’existe personne au monde semblable à moi en science de l’arc. Est-il un mortel égal à moi en courage ? Ou quel autre est pareil à moi en force de porter ? Et il n’y a pas un autre homme tel que moi en colère. 3,799.

» Avec l’arc, que je tiens, j’enverrais à la mort, sous la puissance de mon bras, tous les êtres rassemblés, les Asouras et les Dieux-mêmes. Mon énergie, sache-le, est plus grande que la force des autres. 3,800.

» Armé du Gândîva à la lumière de flèches, moi seul, j’incendierais, sous la violence de mes coups, les Vâblikas et fous les Kourouides, tel qu’au départ de la froide saison, le feu entré dans une forêt de bois sec. 3,801.

» Les flèches, gravées de mon nom, qui sont dans ma