Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/317

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blessé dans cette bataille, Bhîma d’une flèche ornementée d’or, 3,911-3,912-3,913.

Qu’il déchaîna avec colère, visa le fils de Soubala. Ce vigoureux fléau des ennemis à la main adroite coupa, sire, en sept parties ce trait formidable, au moment qu’il arrivait. Ce dard tombé sur la terre, souverain des hommes, Bhîma irrité 3,914-3,916.

Trancha d’un bhalla l’arc du Soubalide, en riant. L’auguste monarque, rejetant cette arme coupée, 3,916.

Saisit rapidement un autre arc et seize bhallas. De ces traits aux nœuds inclinés, grand roi, il décocha deux sur le cocher et sept sur Bhîma lui-même ; il trancha avec un dard son drapeau, avec deux son ombrelle ; et le fils de Soubala blessa avec quatre projectiles ses quatre coursiers. Puis, l’auguste Bhîmaséna irrité, grand roi, 3,917-3,918-3,919.

Détruisit dans le combat sa lance, faite de fer, au manche d’or. Déchargée par le bras de Bhîma, celle-ci, mobile comme une langue de serpent, 3,920.

Tomba d’un vol précipité dans le combat du magnanime Soubalide, qui rempauma cette lance aux ornements d’or ; 3,921.

Et, prenant des formes irritées, souverain des hommes, la renvoyai Bhîmaséna. Après qu’elle eut percé le bras gauche du Pândouide au grand cœur, 3,922.

Elle s’abattit alors sur la terre, comme un éclair, tombé du ciel ; et, de tous côtés, grand roi, les Dhritarâshtrides firent éclater des cris. 3,923.

Bhîma ne put supporter les clameurs de ces impétueux héros ; le vigoureux combattant saisit un autre arc, muni de sa corde, et, marchant, ayant fait l’abandon de sa vie, il