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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/320

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fils du cocher immola tous les Somakas, sous les yeux de Bhîmaséna.

Celui-ci broya l’armée Dhritarâshtride à la vigueur extrême, et Rama dit à Çalya : « Conduis-moi auprès des Pântchâlains. » 3,946-3,947.

Mais quand il vit l’armée jetée en déroute par le sage Bhîmaséna, Karna dit à son cocher : « Conduis-moi auprès des Pântchâlains mêmes[1]. » 3,948.

Alors, ce robuste monarque du Madra, Çalya, de pousser les chevaux blancs d’une rapidité sans pareille vers les Tchédiens, les Pântchâlains et les Kâroûshas. 3,949.

Entré dans la grande armée, Çalya, qui détruisait la force des ennemis, dirigea les chevaux partout où le généralissime désirait aller. 3,950.

À l’aspect de ce char, environné d’une peau de tigre et semblable au bruit des nuages, les Pântchâlains et les Pândouides, souverain des hommes, furent épouvantés.

Ensuite, le fracas du char se manifesta dans un grand combat, avec un bruit pareil à la nuée, ou tel qu’une montagne, qui se déchire. 3,951-3,952.

Il abattit par centaines et par milliers l’armée Pândouide avec les centaines de flèches mordantes, qui partaient de l’oreille du fils du cocher. 3,953.

Les grands héros aux vastes arcs des Pàndouides environnèrent ce héros invaincu, qui accomplissait dans la bataille un pareil exploit. 3,954.

Çikhandi, Bhîma, Dhrishtadyoumna le Prishatide, Nakoula, Sahadéva, les Draâupadéyains et le Satyakide

  1. Nous espérions que ce vers inutile, redondant, sans idée nouvelle après le précédent, manquerait au texte de Bombay ; mais il s’y trouve mot pour mot.