Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/34

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pierre. Le roi Douryodhana lui darda, Bharatide, une lance 1,188-1,189-1,190.

Massive de fer, violente, semblable à un grand météore. Dharmarâdja la trancha soudain dans son vol de trois flèches aiguës, et le blessa lui-même rapidement avec cinq dards. Le projectile au grand son, au manche d’or tomba ; 1,191-1,192.

Et, dans sa chûte, semblable à celle d’un météore igné, il resplendit, pareil au feu. Aussitôt que ton fils, souverain des hommes, vit sa lance de fer paralysée, 1,193.

Il perça Youdhishthira de neuf bhallas acérés. L’héroïque guerrier, profondément blessé par son vigoureux ennemi, 1,194.

Saisit à la hâte une flèche, et, visant Douryodhana, le brave à la grande force de l’appliquer au milieu de son arc. 1,195.

Irrité, courageux, il envoya son trait, qui fondit, puissant roi, sur le grand héros, ton fils. 1,196.

Il jeta dans le délire l’esprit du monarque, et pénétra dans le sein de la terre. Douryodhana irrité saisit à la hâte une massue ; 1,197.

Et, désirant mettre fin à cette guerre, il courut sur le fils de Dharma. Aussitôt qu’il le vit accourir, sa massue levée, comme la Mort, son bâton à la main, 1,198.

Dharmarâdja d’envoyer à ton fils une vaste lance de fer enflammée, à la grande vitesse, ardente et telle qu’un météore de feu. 1,199.

Debout sur son char et blessé par elle, qui fendit au milieu des seins ses organes vitaux, le cœur profondément troublé, il tomba et s’évanouit. 1,200.

Bhîma dit à Dharmarâdja, car il se rappela sa promesse :