Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/350

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rapidement, et jeta sur lui un regard de colère : 4,220.

« Je suis gravement blessé par toi, héros ! cria-t-il soudain. Supporte maintenant le coup de mon pilon ! » À ces mots prononcés à haute voix, Bhîma irrité saisit pour sa mort l’effrayante massue. 4,221.

« Moi, dit-il, moi, homme méchant, je le boirai aujourd’hui, ton sang, au milieu du champ de bataille !» À ces mots, adressés à ton fils, celui-ci de lui envoyer rapidement une lance de fer terrible, qui avait les formes de la mort. 4,222.

Bhîmaséna, qu’il avait blessé, l’extérieur enveloppé de colère, lança sur lui sa massue très-épouvantable. Ayant brisé rapidement sa lance, elle frappa ton fils au front sur le champ de bataille. 4,223.

Répandant le sang, enivré comme un éléphant, Bhîmaséna, qui avait envoyé sur lui sa massue dans cette bataille confuse, vainquit avec elle Douççâsana, effaçant les différences de dix arcs. 4,224.

Sous la chûte de cette massue impétueuse, Douççâsana tomba, les membres tremblants : ses chevaux furent tués, Indra des hommes, son cocher immolé et son char mis en pièces. 4,225.

Sa cuirasse, ses parures, sa guirlande céleste se dispersèrent sur la terre ; il palpitait, malade d’une profonde douleur. À cette vue de Douççâsana, les Prithides et tous les Pântchâlains joyeux de pousser des rugissements de guerre. 4,226.

Après qu’il l’eut abattu, Vrikaudara de jeter une clameur de joie, faisant résonner les points de l’espace : à ce cri, les hommes, qui se tenaient de tous les côtés, tombèrent, ami d’Adja, pleins d’égarement d’esprit. 4,227.

Bhîma descendit précipitamment de son char, et fondit