Aller au contenu

Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/362

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

flèches de Krâtha, comme une montagne sous un coup du tonnerre. 4,319.

Placé sur un char, le roi Krâtha, difficile à vaincre, fut tué par le fils de la montagne, monté sur un éléphant. Il tomba avec son cocher, ses chevaux, son arc et son drapeau, de même qu’un grand arbre, déraciné par un vent orageux. 4,320.

Vrika fendit profondément de douze traits Dwipastha, l’habitant du roi des montagnes ; et le gigantesque éléphant de celui-ci écrasa sous ses quatre pieds avec le char et les chevaux Vrika fuyant. 4,321.

Frappé des dards, le colossal probosddien fut abattu raide mort[1] avec son cornac sous les flèches du fils de Babhrou. Le rejeton de Dévâvrida tomba expirant, repoussé par les traits du fils de Sahadéva. 4,322.

Celui de Koulinda s’élança rapidement avec son éléphant, le souverain des combattants, aux membres, à la trompe solides, pour tuer Çakouni ; mais, le tourmentant àl’excès, le monarque du Gândhâra lui enleva la tête. 4,323.

Ces Koulindas immolés, tes grands héros aux formes exaltées, qui tenaient des arcs à leurs mains, s’approchèrent des ennemis, nés sur les rives des eaux salées, et les mirent complètement en déroute[2]. 4,324.

Ce nouveau combat des Kourouides avec les Pândouides et les Srindjayas était infiniment épouvantable, très-confus, enlevant les existences des éléphants, des chevaux et des chars avec des haches, des massues, des sabres, des lances de fer, des épées et des flèches[2]. 4,325.

Se meurtrissant mutuellement, les fantassins, les élé-

  1. Briçan.
  2. a et b C’est mot à mot les stances déjà vues aux numéros 4,312-4,313- 4,314.