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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/368

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Le Prithide dit encore à Krishna, le dompteur des ennemis : « Presse les chevaux, Hrishlkéça : voici que le temps se passe. » 4,369.

Tels sont les mots, que lui adressa le magnanime Pândouide. 4,370.

Après qu’il l’eut honoré pour la victoire, il poussa les chevaux rapides comme la pensée, et dans un instant le char du Pândouide, entraîné avec une telle vitesse, fut arrivé en face du chariot de l’Adhirathide. 4,371.

À peine eut-il vu étendu mort Vrishaséna, que, pénétré de colère et de chagrin, il répandit l’eau, dont la perte de son fils avait rempli ses yeux. 4,372.

L’impétueux Karna de s’avancer sur son char, la face tournée à l’ennemi, et de provoquer, les yeux rouges de colère, Dhanandjaya au combat. 4,373.

Semblables à deux soleils, on vit, environnés d’une peau de tigre, ces deux chariots engager le combat, tels que deux soleils, qui se livrent une bataille. 4,376.

Ces deux héros aux chevaux blancs, dompteurs des ennemis, artisans d’œuvres célestes, magnanimes, resplendirent, comme le soleil et la lune au milieu du ciel 4,375.

Tous les guerriers, noble roi, s’élevèrent au comble de l’étonnement, quand ils virent ces deux hommes tels que le Virotchanide et Indra, déployant leurs efforts dans le combat pour la conquête des trois mondes. 4,376.

Entre le bruit de la corde des arcs et le fracas de la roue des chars, entre le sifflement des flèches et l’éclat du cri de guerre des souverains, ces deux héros fondirent l’un sur l’autre, dès qu’ils s’aperçurent. 4,377.

L’étonnement naquit, dès que l’on vit ces deux drapeaux attachés l’un à l’autre, la ceinture d’éléphant, enseigne