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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/369

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de Karna, et le gigantesque singe, étendard de Kirîti.

Aussitôt qu’ils virent ces deux drapeaux mutuellement engagés, les princes de jeter, Bharatide, les plus excellents cris de guerre et les plus éminentes clameurs de bon augure. 4,378-4,379.

Lorsqu’ils virent le duel se poser entre ces deux guerriers, les combattants par milliers firent éclater des tremblements et des battements de bras. 4,380.

De tous côtés, les Kourouides battirent les instruments de musique ; de toutes parts, ils soufflèrent dans les conques, pour exciter l’ardeur de l’Adhirathide. 4,381.

Et tous les Pândouides pour animer Dhanandjaya firent résonner les dix points de l’espace avec les accords, des conques et des instruments musicaux. 4,382.

C’était, à la rencontre d’Arjouna et de Karna, un bruit confus de cris, de claques, de rugissements, de battements des bras, exécuté par les héros. 4,383.

Quand ils virent ces deux tigres des hommes, les plus excellents des maîtres de chars, montés sur leurs chariots, armés de leurs grands arcs, munis de flèches, de lances et de drapeaux, 4,384.

Couverts de cuirasses, ceints de cimeterres, conduits par des chevaux blancs, embellis de conques, doués des plus riches carquois, bien admirables à voir, 4,386.

Les membres oints de sandal rouge, pleins d’ivresse, comme deux taureaux, munis d’arcs, de flèches pour éclairs et de drapeaux[1], couple de combattants[1], favorisés par le succès des armes, 4,386.

Enrichis de chasses-mouches et d’éventails, parés de

  1. a et b Dhvadja…yodhindau, texte de Bombay,