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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/416

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enfant au milieu du combat, où était alors passé ton devoir ? 4,758-4,759.

» Si ce devoir n’existe point ici, pourquoi se dessécher en quelque sorte le palais ? Tu as beau, cocher, établir ici les devoirs, tu ne seras pas délivré de mes mains, la vie sauve. 4,760.

» Poushkara ne remporta pas une seconde victoire sur lia, comme il avait dû le royaume à sa valeur, de même vous serez tous la proie du Prithide, sous la vigueur de son bras, vos désirs entièrement bouleversés. 4,761.

» Après qu’il eurent tués dans le combat les ennemis répandus avec les Somakas, les Dhritarâshtrides ont acquis le royaume, et c’est ainsi qu’ils seront arrivés à la mort, que leur donneront les lions des hommes, toujours défendus par le devoir. » 4,762.

À ces mots, que lui adressait le Vasoudévide, Karna, baissant la tête, Bharatide, ne répondit pas une seule parole. 4,763.

Ses lèvres tremblantes de colère, levant son arc, ce héros à la valeur d’une grande fougue combattit le fils de Prithâ, 4,764.

Le Vasoudévide alorsdit au vaillant Phâlgouna : «Fends-le avec un astra céleste, et renverse-le de son char, guerrier aux vastes forces. » 4,765.

À ce langage du Dieu, Arjouna de passer à la colère ; et, se rappelant ces terribles scènes, il se plongea en d’amers soucis. 4,766.

Des flammes, des splendeurs se manifestèrent sous les formes irritées de tous ses organes des sens : ce fut, sire, comme une chose merveilleuse. 4,767, Dès qu’il vit ce phénomène en Dhanandjaya, il fit tom-