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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/441

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Environné de tes chars, Bharatide, et des guerriers, qui avaient survécu à Narâyana, Kritavarman courut précipitamment à son camp. 4,968.

Çakouni, entouré par un millier de Gândhâras, s’enfuit au camp, dès qu’il vit tomber mort l’Adhirathide. Kripa, le Çaradvatide, majesté, se retira lui-même à pas rapides dans son camp, avec une armée d’éléphants, semblable àde grands nuages. 4,969-4,970.

Après lui, l’héroïque Açvatthâman, poussant de fréquents soupirs, courut au camp, dès qu’il vit la victoire des Pândouides. 4,971.

Environné d’une nombreuse armée, reste survivant des conjurés, Souçarman y vint lui-même, sire, les yeux hagards, et tourmenté par la crainte. 4,972.

Le roi Douryodhana y fit sa retraite, pleurant tous ses parents morts, envahi parle chagrin, pensif et dans un profond abandon du cœur. 4,973.

Le meilleur des maîtres de chars, Çalya se rendit au camp avec son char au drapeau coupé, jetant les yeux sur les dix points de l’espace. 4,974.

D’autres fameux héros des Bharatides, en bien grand nombre, de courir au camp, tremblants de peur, saisis de confusion, sans âme. 4,975.

Malades, tremblants, troublés, vomissant le sang, tous les Kourouides s’enfuirent à la vue de Karna, couché mort. 4,976.

Les grands héros effrayés des Kourouides, ceux-ci, louant Arjouna, ceux-là vantant Karna, ô le plus excellent des Kourouides, couraient aux dix points de l’espace.

Et parmi ces milliers de tes combattants, qui s’étaient trouvés à cette grande bataille, il n’y avait point là un