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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/6

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Celui-ci, en fureur, saisit dans cette vaste bataille un cimeterre, qu’il jeta sur le char de ton fils, où l’arme arrêta son coup. 898.

La vaste épée trancha son arc, sa corde et sa flèche : elle retomba sur le sol, comme un serpent impérissable s’abat du ciel. 899.

L’auguste Sahadéva s’arma d’un autre arc, et d’expédier à Douçcâsana un dard, causant la mort. 900.

Le Kourouide trancha, de son grand cimeterre aiguisé sur la pierre, cette flèche, qui accourait et qui avait une splendeur égale au bâton d’Yama ! 901.

Quand il eut avec effort, dans le combat, paralysé ce glaive acéré, le vigoureux saisit un nouvel arc et s’arma d’un trait puissant. 902.

Sahadéva abattit en riant, avec ses traits aiguisés, dans ce combat le cimeterre, qui accourait d’un rapide essor. Mais ton fils lui répondit alors avec soixante-quatre flèches, qu’il expédia d’une main hâtée. 903-904.

Sahadéva, de cinq traits, coupa l’un après l’autre, sire, chacun de ces nombreux dards, qui volaient dans le combat d’une aile légère. 905.

Dès qu’il eut arrêté ces immenses projectiles, envoyés par ton fils, lui d’expédier à son ennemi dans la guerre, des flèches en bien grand nombre. 906.

À peine eut-il mis obstacle individuellement, de trois dards acérés, à ces traits lancés par ton fils, il poussa une vaste clameur et bouleversa la terre. 907.

Aussitôt que Douçcâsana, sire, eut blessé dans ce combat le fils de Pândou, il accabla de neuf flèches le cocher de cet enfant de Mâdrî. 908.

Alors le majestueux Sahadéva irrité, grand roi, d’en-