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ADI-PARVA.

des Védas, un rénumérateur dans les grands sacrifices, un protecteur des mondes purs. 8054.

La Fortune résidait en lui, la Sagesse était sa compagne dévouée ; par lui croissait entière la vertu des rois. 8065.

Accompagné de ses quatre frères, le monarque brillait d’un éclat supérieur, comme un grand sacrifice, qui s’étend grâce à l’emploi simultané des quatre Védas. 8066.

Dhaâumya et les autres deux fois nés, s’étant approchés, aimaient à l’entourer, tels que les principaux Immortels, égaux à Vrihaspati, environnent le maître des créatures.

Car, dans son extrême bienveillance, la pureté d’Youddhishthira, semblable à celle de la lune en son plein, charmait également les yeux et les cœurs de ses sujets. 8067-8058.

Ils n’avaient point à se réjouir d’une condition des créatures, qui fût seulement l’ouvrage du Destin, car son gouvernement savait produire tout ce qui plaît aux âmes.

Comme le sage fils de Prithâ n’avait à la bouche que des paroles charmantes, il ne dit jamais une chose, qui fût, ou inconvenante, ou fausse, ou insupportable, ou fâcheuse. 8059-8060.

Ce prince à la très-haute splendeur se réjouissait en lui-même, ô le plus vertueux des Bharatides, de faire le bien de tout le monde ; ce qui était son désir. 8061.

Consumant de leur flamboyant éclat tous les rois de la terre, les cinq fils de Pândou habitaient ainsi dans la joie et libres de soucis. 8062.

Quelques jours s’étant écoulés, Bîbhatsou dit à Krishna : « Voici les chaleurs venues, Krishna ; allons sur les rives de l’Yamounâ. 8063.

» Après nous être divertis là, meurtrier de Mâdhou, le