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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/357

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avec la moitié ou seulement le quart de ton revenu ? 204.

» Combles-tu à chaque instant de grains et de richesses les parents, les gourous, les vieillards, les marchands et les ouvriers, que la pauvreté conduit vers toi ? 205.

» Tous les secrétaires et les arithméticiens, préposés aux recettes et aux dépenses de ta maison, règlent-ils toujours dans la première partie du jour quelles en seront et les dépenses et les recettes ? 206.

» As-tu soin de ne pas écarter des affaires les hommes, affectionnés, qui n’ont d’autre désir que celui de ton bien, qui possèdent la science des choses et qu’une faute n’a jamais souillés ? 207.

» Une fois que tu as appris ce que sont les hommes, supérieurs, inférieurs ou moyens, les emploies-tu, rejeton de Bharata, en des affaires assorties à leurs capacités ? 208.

» Sans doute, roi des hommes, tu ne mets pas à la tête de tes affaires des gens cupides, ou des voleurs, ou des ennemis, ou des mineurs ? 209.

» Ton royaume n’a-t-il pas à souffrir l’oppression des voleurs, ou des gens avides, ou des jeunes princes, tes fils, ou d’une armée de femmes, ou même de toi ? Les cultivateurs sont-ils contents ? 210.

» Les étangs sont-ils grands et bien remplis ? En fait-on entrer les eaux çà et là par des canaux dans le royaume, quand les champs du laboureur ne sont point arrosés par la pluie ? 211.

» Les semences et par conséquent la subsistance du cultivateur ont-elles péri, tu lui fais sans doute la remise gracieuse de son tribut du quatrième pour cent sur la récolte ? 212.