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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/393

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SABHA-PARVA.

« Tu es digne, ô toi, qui sais le devoir, du râdjasoûya, le grand sacrifice ! » Ce langage dea prêtres et des rishis au puissant roi 545.

Eut l’approbation des ministres et de ses frères. Ensuite, le sage fils de Prithâ, le monarque à la grande science de rouler encore plus ses pensées dans son âme parle désir du bien des mondes. Il réfléchit profondément, considérant le point juste de sa capacité, le lieu et le temps, dont il ne fallait pas laisser perdre les avantages ; car le sage, de qui les œuvres sont réglées par la pensée, ne succombe jamais, et l’entreprise d’un sacrifice n’est pas une chose, qui dépende seulement de la résolution, qu’en a prise une personne. Quand il eut reconnu cette vérité, embrassant l’affaire de toutes ses forces, le fils de Pândou se transporta de son âme pour la décision de la chose vers Krishna-Hari. Il pensa que Djanârdana était plus grand que tous les mondes ; que ce héros aux longs bras échappait à toute mesure, qu’il était né de son amour pour le monde, qu’il était Adja parmi les hommes, et, de ses actions semblables à celles des Dieux, il s’éleva à l’idée que rien ne lui était inconnu, que rien n’existait, qui ne fût né de ses œuvres. (De 546 À 551).

« Il n’est rien, qu’il ne supporte ! » C’est ainsi qu’il pensait à Krishna. Après qu’il eut conçu cette idée sublime, Youddhishthira, le fils de Prithâ, semblable à un gourou, dépêcha un messager à toute vitesse au gourou de tous les êtres. 552.

Le char aux rapides roues eut bientôt transporté l’enivoyé chez les Yadouides ; et, comme le Vasoudévide habitait à Dwârakâ, il vint le trouver dans cette ville. 553.

Accompagné d’Indraséna, l’inaltérable se rendit alors à