Nlla de traiter avec révérence le prince Sahadéva, le roi des batailles. Celui-ci reçut son hommage, lui imposa le tribut, et le victorieux fils de Mâdrî continua sa marche vers les régions du midi. 1163.
Il rangea sous sa puissance le roi Traipoura à la vigueur sans mesure ; il subjugua le monarque issu de Pourou, Akriti, disciple de Kaâuçika ; conquête rapide, elle n’en coûta pas moins de grands efforts ! Le prince aux longs bras mit sous sa domination en ce même temps le monarque du Sourâshtra. 1164-1165.
Tandis qu’il était campé dans les champs de ce royaume, il envoya des courriers au roi Roukmi, qui tenait sa résidence à Bhodjakata ; le vertueux guerrier en dépêcha à son prudent ministre et à Bhîshma, l’ami d’Indra même en personne.
Le monarque et son fils obéirent à cet ordre, que précédait un langage caressant ; et, puissant roi, quand il eut vu le Vasoudévide, le souverain des combats se remit en campagne, emportant les pierres fines de Roukmi. 1166-1167-1168.
Ensuite le héros à la grande splendeur, aux vastes forces, soumit à sa puissance Çourpâraka, Tâlakata et les Dandakas ; 1169.
Les rois nés dans une matrice de Barbares, qui habitent les îles de la mer, les Nishâdas, les anthropophages, les Karnaprâvaranas mêmes, 1170.
Les peuples demi-hommes et demi-Rakshasas, qu’on appelle Kâlamoukhas, le mont Kola entièrement et la ville de Sourabhî. 1171.
Le héros à la grande sagesse réduisit en sa puissance