Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/460

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
438
LE MAHA-BHARATA.

l’île appelée Tâmrâ, le mont Râmaka, le roi Timingala, 1172.

Les Kérakains, hommes à un seul pied, qui habitent les forêts, la ville Sandjayanti et Karahâtaka l’hérétique.

Il fit reconnaître sa puissance par des envoyés et payer le tribut aux Pândyas, aux Dravidas et, de compagnie avec eux, aux Oundrakéralains. 1173-1174.

Il soumit les Andhras aux forêts de palmiers, les Kalingas, les Oushtrakarnikas, la charmante cité d’Atavî et la capitale des Yavanas. 1175.

À tous, il fit reconnaître sa puissance et payer le tribut par des envoyés. Quand il fut arrivé à Katchha, le sage fils de Mâdrî, le dompteur à l’âme juste des ennemis, expédia ses courriers, Indra des rois, à Vibhîshana, le magnanime fils de Poulastya, pour lui transmettre, avant ses ordres, les paroles de son amitié. 1176-1177.

Celui-ci reçut le commandement, qui avait pour son prélude un langage affectueux ; et le sage prince alors de penser que là se terminait son expédition. 1178.

Vibhîshana lui envoya toutes sortes de pierreries, des bois d’aloës et de sandal, des parures célestes, 1179.

Des vêtements d’une grande valeur, des joyaux : immenses trésors ! L’auguste et prudent Sahadéva revint donc sur ses pas. 1180.

Après qu’il eut ainsi, dans une rapide campagne, soumis les peuples, ceux-ci par des caresses, ceux-là par des victoires, et qu’il eut rendu les rois ses tributaires, le dompteur des ennemis retourna glorieux au palais de son frère. 1181.

L’éminent Bharatide versa toutes ces richesses aux