» Ta détruisis par centaines, auguste Krishna, les Asouras aux clartés menteuses par tes mille et mille apparences aux clartés certaines. 486-487,
» Tu rompis les chaînes de Mourou, tu immolas Nisindou et Naraka, et la route à la cité de Pradjyotisha retrouva la paix. 488.
» Tu battis sur les rives de la Djarithî Kratha, Avhriti, Çiçoupâla accompagné de ses gens, Djarâsandha, Çaîvya et Çatadanvat. 489.
» Monté sur ton char, bruyant comme le nuage et brillant comme le soleil, tu domptas Roukmi dans une bataille par le désir de posséder une royale épouse. 490.
» Dans ta colère, tu as tué Indradyoumna et l’Yavana Kaséroumat, tu as tué Çâlva, le souverain de Saâubha, et tu fis crouler des nuages cette ville enchantée. 491.
» Au bord de l’Irâvatî, tu as donné la mort à Bhodja, l’égal de Kartavîrya dans la guerre : Gopati et Tâlakétou ont reçu tous deux la mort de toi. 492.
» Maintenant que tu as réduit sous ta puissance Dwârakâ, ville charmante, sainte, digne des Rishis, rien ne s’oppose, Djanârdana, à tes incursions vers les mers.
» Il n’existe en toi, meurtrier de Madhou, ni colère, ni envie, ni mensonge, ni cruauté ; et comment, Dâçârhain, pourrais-tu manquer de droiture ? 493-494.
» Un jour que tu étais assis au milieu d’un tchaîtya, que tu enflammais de ta propre lumière, tous les rishis sont venus auprès de toi, Atchyouta, et t’ont demandé l’assurance. 495.
» À la fin d’un youga, meurtrier de Madhou, tu retires tous les êtres en toi, et tu es alors ce monde, fléau des ennemis, que tu as fait passer en toi-même. 496.